jeudi 9 novembre 2017

J-P FRIOL dernière exposition 2017


APERÇU





                                   Jean-Paul Friol (1948 – 2011)



                            « Dès le premier regard, le choc. Peintures, travaux sur papier ou ciments sur
                            toile, peu importe, les oeuvres imposent dans l’immédiateté une marque
                            d’authenticité et d’élégance propres à l’artiste et à une production dense et
                            de grande qualité.
                            Jean-Paul Friol a commencé à peindre en 1970 mais il a construit sa
                            réputation hors du domaine artistique et lorsqu’il peint, c’est à la recherche
                            obstinée de nouvelles aventures associant espaces, plaisir et technicité.
                            Fasciné par la nature, il recueille des objets de toutes sortes, morceaux de vie
                            passée qu’il intègre à ses toiles comme pour leur offrir un présent. Passé,
                            présent, Friol reviendra beaucoup sur le thème, y accordant lui-même
                            probablement peu d’importance et laissant à d’autres le soin de disséquer ses
                            profondeurs et ses états d’âme.
                            Comment ne pas relever la permanence d’une manière de contradiction dans
                            l’ensemble de son travail, trahie par cette capacité à faire rebondir des
                            couleurs fortes et tumultueuses pour produire une sorte de bombe poétique,
                            aveu insensé de force et de fragilité. Contraction des contrastes, accumulation
                            des contraires, couleurs vives et matières brutes sur la toile ou le papier dans
                            un geste utopique en quête de légèreté.
                            Tout au long des années, Friol va développer cette frénésie spontanée et
                            mature, éblouissante et grave, univers paradoxal, symbole d’une vulnérabilité
                            codée qui traverse les oeuvres pour parler de l’artiste : éléments figés sur une
                            matière mouvementée, une fleur graffitée sur un fond déchiré, et le fondu
                            d’un gris pour mieux attraper la lumière.
                            Derrière la poussière des mélanges et des aller-retour, au-delà des tissus,
                            cartons, et métaux oxydés, au-delà des émaux, bien plus loin que l’élan des
                            couleurs, apparaissent les murs d’émotions retenues et blessures
                            entr’ouvertes, écrans de ses fragilités.»

                                                 Hélène Poisot

                                                 Septembre 2012

lundi 4 septembre 2017

Annelise NGUYEN sculptures / Philippe VERGOZ Encres



                                                   UN APERÇU DE L'EXPOSITION







Comment occuper les différents espaces d’un lieu d’exposition, jouer autrement que par un « simple accrochage » avec la complexité de celui-ci, favoriser l’observation, l’écoute, l’appréhension des œuvres proposées, installées, voire mises en scène ?

Annelise Nguyên, sculpteur avec métal, et Philippe Vergoz, peintre avec encres, souhaitons poursuivre à cette occasion un dialogue entrepris depuis plusieurs années autour de cette question.
En accord avec Braque qui affirmait que « ce qui est entre la pomme et l’assiette se peint aussi », nous voudrions interroger non pas la différence entre deux approches artistiques, mais au contraire l’écart, plus ou moins perceptible, grâce auquel ces approches communiquent entre elles et deviennent signifiantes pour le spectateur.

La première salle pourrait suggérer, par petites touches, de découvrir « l’univers » des artistes invités, ce qui les « inspire », les objets ou les signes qui les guident, les émeuvent ou qui, dans leur atelier respectif, les aident ou les rassurent. Il pourrait s’agir d’objets personnels — « d’objets fétiches » — de sources d’inspiration, d’images, de photos, de croquis, comme autant de clés pour mieux comprendre notre recherche.


Dans la grande salle au terme d’un travail d’observation, d’une approche de l’espace et de son environnement, nous entreprendrons de mettre en forme la rencontre, le dialogue entre des sculptures et des encres, de les faire entrer en résonance.


La première partie de l’exposition permettra de découvrir, comme par une porte entrebâillée, les ateliers d’Annelise Nguyen et de Philippe Vergoz. Pas sur le plan technique mais plutôt émotionnel. Des images, objets, fragments, parfois anodins individuellement mais qui ensemble participent à l’ambiance dans laquelle les artistes travaillent, ce sur quoi leurs regards se posent quotidiennement et inconsciemment. Des choses qui rassurent, surprennent, donnent du sens. De  possibles pistes pour entrer dans leurs créations ?

« Pour ma part, l'idée de trajectoires, de passages, d'usures et de transformations dues au temps est à l'origine de mon travail actuel.
J'essaie de mettre en forme des mouvements discrets perceptibles dans la nature. Des chemins possibles, qui accompagnent, enveloppent, recueillent. » Annelise. (voir page : peintres sculpteurs page en cours)






« Je me retrouve totalement dans ce que dit Annelise, observer les mouvements dans la nature, croissance, affaissement, vibration… et tenter au plus possible de les laisser passer à travers mes propres mouvements vers la toile, ou plutôt tenter de laisser bouger tout ça en même temps, gêner le moins possible ce qui est déjà là. » Philippe
(voir page : peintres sculpteurs page en cours)
on ne présuppose rien du tout !



mardi 25 juillet 2017

Hung RANNOU/ Antoine LE BIHAN

                                                     Une belle idée de promenade :

Artiste : Hung Rannou    maître verrier : Antoine le Bihan




Vitrail du chœur de la Chapelle de Kersaint – Landunvez Portsall

Également un vitrail de H Rannou à ND de Kerdévot (Ergué-Gabéric)



samedi 22 juillet 2017

Malgré la pluie un public fourni au RDV

La Bretagne est décidément un beau pays : une pluie diluvienne de 17h30 à 19h30 (il en fallait vraiment)

Puis pendant la partie festive : soleil, le barnum a fait le reste !
chacun a donc pu revenir tranquillement revoir l'exposition à son rythme


mardi 18 juillet 2017

l'exposition s'installe


"Hung Rannou est un artiste en perpétuelle recherche. Chacune de ses toiles, festival de couleurs, de formes, de tissages et de réseaux est une énigme, une histoire à elle seule. Superpositions, effacements, renoncement puis inlassable recommencement ne semblent jamais apaiser le mental de cet artiste en quête d’authenticité, de partage et d’écho à son monde intérieur. « La virtuosité ne m’intéresse pas, je souhaite que ma gaucherie, ma fragilité, mes doutes et mes incertitudes soient la porte d’entrée de mon travail. La peinture est un partage, elle a aussi vocation à créer un lien empreint de liberté. Celle du créateur comme celle du témoin ». Ici, le proche et le lointain sont en dialectique ouverte, s’imbriquant et se posant l’un par l’autre, la lumière en crée le lien, les rencontre. Peu importe le réel ou l’abstrait, la structure ou le relief, il y a avant tout vibration, et questionnement infini car chaque réponse n’est qu’illusion, un infime saut dans le présent qui par nature ne peut que se dérober à tout instant. Un très beau travail à découvrir et de belles émotions en perspective." 

Ouvert les samedis et dimanches du 22 juillet au 13 août de 15 h à 19 h. Galerie Arts Raden à Kerdréanton Plogastel Saint Germain. Tel : 02 98 54 55 93 et 06 16 38 35 95.








L'exposition prend forme

Le choix est difficile !

lundi 26 juin 2017

L'exposition de l'été : HUNG RANNOU



..... J'essaie de développer mon travail personnel, un travail  pictural et contemporain qui se situe dans le questionnement de cette pratique aujourd'hui .
Cette pratique est un engagement personnel et éthique qui dépasse les motivations commerciales....Je considère cette activité non comme un métier mais comme une expression artistique qui est avant tout une nécessitée intérieure qui ne se réduit pas à son objet  ou à une communication ou un spectacle...


Montrer son travail, le voir hors de l’atelier, fait partie du processus de création.
 La peinture est une activité solitaire  et pour l'artiste se confronter  à celle-ci dans un lieu neutre c'est aussi la voir dans sa possible cohérence aussi bien de sens que de signification......


Hung RANNOU

dimanche 4 juin 2017

Méchamment les oiseaux, oeuvre à quatre mains

La rencontre de deux modes d'expression et deux hommes pour notre plus grand plaisir.
Un moment de partage très convivial.
Sylvain Girard

Marc Legros

Le livre sera disponible à la galerie jusqu'au 11 juin
Demain jour férié la galerie sera ouverte




mercredi 31 mai 2017

Sylvain Girard et Marc Le Gros le 4 juin

                                                      Marc Le Gros 


                                                    le dimanche 4 juin à 15H
vous invite à une lecture de ses textes écrits pour le livre d'artiste éponyme. 

                                         "... Méchamment les oiseaux..." 


L'auteur lira également des textes plus anciens sur cette même thématique des oiseaux qui l'a habité de tout temps.

À l'occasion de la parution aux éditions EST d'une version courante de l'ouvrage une séance de signatures sera organisée à cette occasion.






lundi 15 mai 2017

Sylvain Girard du 27 mai au 11 juin

Exposition en deux parties :


Dans la grande salle :
 20 photographies noir-et-blanc développées  et tirées par lui-même  sur papier argentique :

« Images capturées lors de longues marches à pied dans Manhattan : de Central Park à Greenwich Village, de Bryant Park à Tribeca ou de Chelsea au Brooklyn Bridge.
Pas de concept préétabli, simplement se laisser guider par les  rencontres les visions et les impacts que cette magnifique  cité a sur nous. On a beau être "blindé", avoir vu des centaines d'images/clichés, supposer savoir à quoi s'attendre on est émerveillé et envoûté par la magie de la "Big Apple".


            Dans la plus petite salle : 
            des photos liées à l'ouvrage

                                                 "... Méchamment les oiseaux..." 

À l'occasion de la parution aux editions EST d'une version courante de l'ouvrage 
 "... Méchamment les oiseaux..." Arts -RADEN invite 
                                                    Marc Le Gros 
                                                    le dimanche 4 juin 
à une lecture de ses textes écrits pour le livre d'artiste éponyme. L'auteur lira également des textes plus anciens sur cette même thématique des oiseaux qui l'a habité de tout temps.
Une séance de signatures sera organisée à cette occasion.         


lundi 1 mai 2017

LE PUBLIC A ÉTÉ EMBARQUÉ






Claude Jamain

captivant

jeudi 27 avril 2017

3 jours d'ouverture

Lundi 1er mai la galerie sera ouverte de 15H à 19H
Le dimanche 30 étant, donné la présence de Claude Jamain, la visite ne sera possible qu'entre les 2 spectacles (ils ont lieu de 15H à 15H30 et de 17H à 17H30).
Photos de JF Erhel



jeudi 20 avril 2017

le dimanche 30 avril danse BUTO

Maya MÉMIN invite Claude JAMAIN
Un spectacle de danse de Buto divisé en 2 temps : 15H 1ère séance et 17H 2ème séance (durée environ 20mn).
Nous sommes contraints par les problèmes de place,
l'exiguïté des lieux et l'installation de Maya (qui participe du spectacle). Les places seront réservées dans un premier temps aux adhérents (une adhésion = une place) et s'ils reste des places vous serez informés par messagerie.

Le BUTO


Le butô naît au Japon dans les années 50. Il tient  de la danse expressionnisme allemande, du mime corporel français, mais surtout des principes fondateurs de la  pensée japonaise : une conception particulière de l’espace, du corps, du corps dans le cosmos. 
« Le butô nous fait découvrir une danse de l’intérieur du corps – où le danseur développe une sensibilité ‘des deux côtés de la peau’. On dira aussi que c’est le corps invisible qui joue. (d’où l’appellation de danse des ténèbres).
 Danser le butô, c’est dénuder le corps et l’esprit ; c’est agresser le spectateur avec un corps-arme, en rompant avec les schémas connus de la danse : pas de recherche d’harmonie. Le corps est en crise : le danseur doit sortir de lui-même et danser pour ainsi dire avec son propre cadavre : il devient alors élément de l’univers, une bête, une plante, une pierre. 
« Une des consignes que donnait Kazuo Ôno (le plus célèbre joueur de butô) était d’imaginer qu’un papillon voletait à l’intérieur de notre cage thoracique. Ses battements d’ailes venaient nous chatouiller les côtes tandis qu’il tentait désespérément d’en sortir ».

samedi 15 avril 2017

Un très beau et sympathique vernissage

Profitez du lundi de Pâques, jour férié, donc c'est ouvert de 15H à 19H



Maya Mémin auprès de la "lanterne rouge". Cette lanterne utilise un puits de lumière quand le soleil est là

Une fort belle partition